En Italie c'est possible. Dans l'émission "Che tempo fa", le présentateur lui demande (en rigolant) s'il a le droit de la tutoyer. ça serait jamais possible en France?
Voilà le moment exact: http://it.youtube.com/watch?v=xC5twhnzCgc#t=7m07s
Le 3 janvier a été la journéee des au revoirs. Marie et Francesco partaient le matin pour Paris, Frankie, Stefano, Henrik et Hanka avait leur train l'après-midi. Pour cela Magrie, Nath et moi, nous avons fait deux aller-retour en direction d'Argenteuil et Caen!
Le moment des au revoirs
Chaque fois qu'on se dit au revoir c'est un moment pour faire un bilan des moments passés ensemble, pour réfléchir sur la question "où on est, où on va?", c'est le moment de définir les nouveaux défis que chacun/e d'entre nous se pose. Je peux affirmer que le moment du départ c'est un des moments clés, où en pensant aux moments passés, les amitiés se soudent d'avantage. Heuresement cela dure le temps qu'il faut, parce que après c'est le moment de se concentrer sur la monde réel qui nous attend. Ce discours vaut pour moi, mais pour les autres aussi je crois.
L'après-midi Marie et Francesco étaient déjà partis. Le reste de la troupe a donc pris la direction de la Gare de Caen. Vu qu'on était un peu en avance, on en a profité pour visiter le centre ville. (moi j'ai acheté un pair de chaussures). Après le départ du train, Nath, Magrie et moi nous sommes rentrés à la maison de Magrie, on a pris les derniers valises et on est partis en direction d'Allonnes. C'est moi qui conduisait la C3!
On est arrivés le soir à Allonnes et on a diné chez Dorothée+Benjamin. Une soirée sympa, calme et amusante! Benjamin nous a preparé des pates delicieuses. La soirée s'est conclue avec un superbe gateau acheté à Falaise, dans la patisserie de Madame Serais (que je conseille à tous!)
Tout le monde est connecté sur les milliers de sites internet qui montrent les images en direct de l'investiture de Barack Obama en tant que président des états-unis!
Moi je le regarde içi, ou on voit aussi les points principaux de son passage avec google maps!
Un peu comme au Tour de France lorsque le peloton se repose pour une journée, le 4 janvier a été une journée de déplacement pour notre caravane. Nathalie, Magrie et moi on avait passé la nuit à Allonnes (Sarthe) chez la maman de Nath, et le matin on était prets pour partir en direction de Paris.
4 Janvier 2009 - Une journée de voyage racontée avec le passé simple
Après une petite promenade dans la foret (pour que Luna fasse "ses besoins"), on parta vers 11 heures avec la Citroen C3 bien chargée de valises, de nourriture, plus "nous" et la chien(ne). La route était assez libre et en environ 2h30 on arriva à Maisons-Alfort. Comme on était bien affamés, on decida de dejeuner. Mon dernier repas à Maisons-Alfort!
Les filles m'accompagnèrent à la Gare de Lyon où mon TGV partait à 17.50. Après les au-revoirs, les promesses de se voir à Valence, à Milan ou je sais pas où, la troisième partie de mes vacances allait commencer. Paris - Lyon en TGV c'est 2 heures, juste le temps de lire Le Monde Diplomatique et voilà, je voyait la cathédrale de Fourvière en me rapprochant de la Gare Part Dieu.
Retourner à Lyon! Revoir les woush woush et les kékés lyonnais dans le métro, percevoir de toute suite le calme et la qualité de vie dans les rues. ça a été un peu ça la toute première sensation. Arrivé à la Part Dieu, j'allai de toute suite à Valmy chez Maria. Je mis un peu de temps à trouver la rue de Maria, mais juste avant de mourir congélé, eureka! Chez Maria et Attilio il y avaient Alex et Lisa. On mangéa une très bonne pizza faite à la maison, puis on rigola avec les histoires du bouquetin, etc. Une belle soirée de ritals : )
Que c'est beau! J'ai finalement pris mon nouveau vélo! Mais avant de publier ses photos, je dois honorer mon vieux vélo qui a parcouru la distance de 23.960 km en plus de 10 ans d'activité. Il m'a accopagné pendant les années du lycée et de la fac. Il ne m'a jamais abandonné et quand l'année dernière quelqu'un l'a volé, moi je l'ai trouvé et ramené à la maison. Honneur et respect pour mon vieux vélo.
Mais aujourd'hui il est temps de changer. Voilà donc mon nouveau vélo "Alpina", ça change de style, de couleur et...d'époque.
Ma seule journée entièrement passée à Lyon a été caractérisée par certains achats vraiment nécessaires et par des autres un peu moins nécessaires. On ne peut pas nier que je me suis bien régalé pendant mon séjour français!
5 janvier 2009 - Je m'en fous des soldes
La première nuit chez Maria a été réposante. Normalement je trouve lque es canapés-lits d'Ikea soient pas trop confortables, mais cette fois ça a été nickel. En plus je me suis reveillé et Attilio était en train de me préparer le p'tit dej avec du cappuccino+panettone ouvert le soir précédent. Ils m'ont trop gaté!
Je suis donc sorti à 11 heures, dehors il faisait toujours froid et comme j'étais en avance (pour le dejeuner de 13h avec Alex), je suis allé chez H&M pour m'acheter des guants. Après presque 5 mois, je me retrouvait donc en Rue de la Republique. La première constatation a été: "d'accord, içi les jolies filles ne manquent jamais" (je n'ai pas pensé au mot jolies, mais j'essaye d'etre poli dans ce blog). La visite chez H&M a été profitable. Mes mains me suppliaent d'acheter:des guants: c'était depuis l'aprèm à Caen quand j'avais perdu mon énième pair que j'en avais besoin. Sans attendre les soldes français, qui auraient commencé le 7, j'ai cracqué en achetant aussi une écharpe qui fait pendant avec mes chaussures prises deux jours avant dans un Pull & Bear de Caen. Ensuite je suis allé à la FNAC de Bellecour et finalement j'ai trouvé la copie du Péril Jeune que je cherchais depuis 10 jours!
A 13 heures j'ai donc rencontré Alex et on a donc decidé d'aller manger au Flams, un restaurant spécialisé dans la flammekueche, une tarte flambée qui a son origine en Alsace et qui ressemble un peu à une pizza et un peu à une crèpe...
L'après-midi Alex devait aller à la fac pour chercher des livres sur Renzo Piano, je l'ai accompagné à la bibliothèque et là aussi j'ai constaté la haute qualité de la jeunesse fde sexe féminin de Lyon.
Enfin, j'ai trouve la motivation d'écrire ce que j'ai fait pendant mon séjour en France dans les vacances de Noel. Pour changer un peu, je vais l'écrire à l'envers, c'est à dire en commençant du dernier jour jusqu'à....mon arrivée à Paris... C'est un peu bordelique mais ça fait monter l'interet! Voilà donc le premier chapitre de mon voyage.
6 janvier 2009 - Balade en Presqu'ile et étape rapide à la Croix Rousse
Le dernier jour à Lyon j'avais seulement une demie journée disponible (mon train partait à 17.35 heures de Lyon Saint Exupéry). Vu que Maria ne travaillait pas, on a decidé d'aller manger en ville avec Alex: après un café dans un bar Rue Edouard Herriot, nous avons déjeuné au Ninkasi, un restau entre Bellecour et Cordeliers.
Il y avait un peu trop de monde, mais les jolies serveuses nous ont bien accueillis : ). Alex, qui fait toujours attention aux matières grasses et aux sauces a mangé une salade, alors que Maria, au huitième mois de grossesse, a mangé pour deux un bon plat steak+frites. Dommage qu'elle se soit balancée l'assiette sur la veste! Moi j'ai pris des tartines tomate+jambon+frites. Vers 14 heueres, on a donc viré en direction de la Croix Rousse pour aller voir une boutique - atelier sympa qui produit des articles de fabrication artisanale. Elle s'appelle Art Gens et se trouve Rue Bodin, pas loin de la Place Colbert.
Ils produisent plein de trucs à partir d'objéts et de matériaux récyclés: sacs, poufs, portefeuille, etc., en contribuant au développent du commerce équitable. Moi j'ai pris un portefeuille (ça faisait un an, meme plus, que je devais changer le mien!
Si vous n'etes pas sur Lyon, pas de soucis, Art gens c'est aussi à Paris et dans d'autres villes. Ils participent aussi à des salons du commerce équitable et organisent des ateliers nomades. Pour plus d'info, n'hésitez pas à visiter leur site (cliquez içi). Après le shopping équitable, on est donc allés chez Maria, où j'ai repris ma valise et où Alex a bu son troisième café de la journée. Ensuite, on a pris le bus pour la Part-Dieu, on s'est quittés et dit au revoir (à la prochaine les enfants!). La navette m'a donc conduit à Saint-Exupéry, ou mon TGV pour Milan... ne m'attendait pas. Comme d'habitude tous les italiens au départ de Paris ont produit un petit retard... Dans le train j'ai fini de lire Le Monde Diplomatique de Janvier, j'ai lu Le Chat, la BD du dessinateur belge Philippe Geluck que Nath et Marie m'ont offert pour Noel et j'ai revu toutes les photos des vacances. Dans la dernière heure j'ai regardé un peu les gens dans le wagon. Il y avait une fille de Brescia qui avait passé ses vacances à Lyon, elle doit avoir beaucoup appris de la culture française, car elle écoutait en mimant les mots de "Je veux te voir"...
Le train est enfin arrivé à l'heure, en récuperant les 20 minutes qu'il avait à Lyon. Milan m'a accueilli avec 20 cm de neige de partout: voir mon album sur Flickr.
"Renaitre, etre capable d'émotions, et meme desirer etre aimé ne constituent pas une existence pleinement humaine. Il faut encore pouvoir etre actif, pouvoir tendre délibérement la main à autrui pour obtenir chaleur et affection, pouvoir oser combler soi-meme le fossé entre soi et l'autre, tendre la main et changer en intimité la séparation physique des corps, aimer et pas simplement etre aimé" L'homme qui aimait les femmes
"La vie est jalonnée d'épreuves solides comme la pierre; une mécanique des fluides permet d'y circuler quand meme. (...) il y a des créatures incapables de ces comportements granitiques et qui, pour avancer, ne peuvent que se faufiler, s'inflitrer, contourner" Ni d'Eve ni d'Adam
"Johnny: Now, there's a man and a woman. He's a cook. She's a waitress. Now, they meet and they don't connect. Only, she noticed him. He could feel it. And he noticed her. And they both knew it was going to happen. They made love, and for maybe one whole night, they forgot the 10 million things that make people think, I don't love this person, I don't like this person, I don't know this- Instead, it was perfect, and they were perfect. And that's all there was to know about. Only now, she's beginning to forget all that, and pretty soon he's going to forget it too.
Johnny: You don't have to be afraid anymore.
Frankie: I am. I'm afraid. I'm afraid to be alone, I'm afraid not to be alone. I'm afraid of what I am, what I'm not, what I might become, what I might never become. I don't want to stay at my job for the rest of my life but I'm afraid to leave. And I'm just tired, you know, I'm just so tired of being afraid." Johnny and Frankie
Et, se levant avec fureur, elle ouvrit le tiroir de la table de Julien placée à deux pas devant elle. Elle resta comme glacée d'horreur en y voyant huit ou dix lettres non ouvertes, semblables en tout à celle que le portier venait de monter. Sur toutes les adresses, elle reconnaissait l'écriture de Julien, plus ou moins contrefaite.
- Ainsi, s'écria-t-elle hors d'elle-meme, non seulement vous etes bien avec elle, mais encore vous la méprisez. Vous, un homme de rien, mépriser Mme la maréchale de Fervaques!
"Ah! pardon, mon ami, ajouta-t-elle en se jetant à ses genoux, méprise-moi si tu veux, mais aime-moi, je ne puis plus vivre privée de ton amour". Et elle tomba, évanouie.
"La voilà donc, cette orgueilleuse, à mes pieds!"se dit Julien.