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21 novembre 2008

BikeMi, le partage du vélo arrive à Milan

Ca y est, il est arrivé! Bikemi, la version milanaise du bike sharing barcelonnais débarque à Milan le 28 novembre. On l'attendait depuis...depuis combien de temps? Au fait, les milanais l'attendaient vraiment?
Il y a eu des retards, mais surtout il y a eu un moment où on pensait qu'il n'aurait pas eu lieu, vu que le premier appel d'offre de ATM fut tristement déserté. Mais, on l'a déjà raconté, Clear Channel l'emporta enfin.


Il y a des points positifs et des points négatifs qui concernent BikeMi. Les points positifs:
- Le site BikeMi, tout d'abord, est assez bien fait. Il y a l'application Google Maps pour voir les stations de vélo les plus proches, il y a une carte en format .jpeg des pistes cyclables.
- Pour l'instant il y a seulement 65 stations (toutes en centre ville), mais selon la mairie, elle deviendront 350 avec 5000 vélos en printemps. On vérifiera...
- les prix sont en ligne avec les autres réseaux européens (25 E l'année, 0.50 E la première demi heure, 2 l'heure suivante).

Les points négatifs (oh, mais ils sont déjà finis ceux positifs?)
- Le service marche de 7h à 23h! Mais c'est ridicule, on ne pense pas à tous ceux qui n'ont pas de voiture et justement aimeraient prendre un vélo en location? On ne pense pas à ceux qui pourraient rentrer en vélo le soir, au lieu de prendre un taxi? La raison, débile franchement, c'est de voir tous les vélos détruits ou volés (...), mais franchement il n'y a pas ce problème: le réseau est geré par un serveur qui enregistre les usagers et leurs parcours. En plus il y a une pénale pour ceux qui dépassent pour 3 fois les 3h30mins d'utilisation.
- On ne peut pas utiliser le service au délà des 2 heures. La troisième fois le compte est bloqué et une pénale de 150 euros est débitée. Pourquoi 2 heures?
- Pour un abonnement courte durée, il faut appeler un numéro vert ou se rendre chez les ATM Point situés dans 4 ou 5 lieux de la ville. Cela ne motive pas les gens à prendre des vélos: avec la possibilité d'acheter un abonnement sur le site d'empruntation, ça serait plus immédiat.
- Le truc malin de la part de Clear Channel, au contraire de JCDecaux, c'est qu'on peut pas "tricher" avec le minutes. En effet avec les vélov on peut déposer apres 29 minutes un vélo et en prendre un autre toute suite après. Tout cela pour ne pas payer, avec Clear Channel il faut attendre 10 minutes! Franchement ça....

Voilà, c'est tout. Après Eco-Pass, il y a BikeMi qui démarre et la mairie prévoit 120 km de pistes cyclabes en 2011 (aujurd'hui il y a 80 km). Apparemment, ça bouge un peu à Milan.On espère que ça va marcher et, pour toute autre observation, il faudra les essayer ces vélos! On espère aussi que ça aidera à améliorer la question de la qualité de l'air et aussi l'esprit de la ville!


Sur le meme sujét:
Un article sur Café Babel à propos de l'expérience européenne du bike sharing:
http://www.cafebabel.com/fre/article/27238/velib-ville-europe-contrat-decaux.html?refresh#

30 octobre 2008

Vive le "bike sharing"















Le "bike sharing" ou littéralement le partage du vélo, est un phénomène qui est en train de se propager désormais dans plusieurs villes européennes, états-uniennes, sud-américaines et australiennes. D'après mes informations, la ville du Vieux Continent qui adopte ce système depuis le plus longtemps, c'est Copenhague. Je trouve que cela réflechisse très bien la culture nordique de la qualité de vie, de la civililté urbaine et du respect de la nature. Le système en vogue dans la capitale danoise est unique (je crois) et au meme temps exemplaire d'une culture du respect commun. En effet, a Copenhague il est possible de prendre un vélo avec une simple monnaie: c'est le meme principe du charriot. En outre il est possible de laisser son propre vélo n'importé où dans la ville, cela veut dire qu'il n'est pas nécéssaire de "se garer" dans les stations de vélo typiques des dernières installations que nos voyons dans notres villes.

En effet, dans les villes comme Lyon, Barcelone, Séville et Rome, le bike sharing est caractérisé par des stations, où l'on peut prendre les vélos à travers une carte, normalement corte durée (de validité d'une semaine) ou longue durée (souvent liée à l'abbonemment des moyens de transport en commun et durant un an). Une très grande différence avec Copenhague, bien sur, c'est que on peut louer et poser les vélos exclusivement dans les stations situées en ville. Les plus "obsédés" parmi les citoyens critiquent ce système, le décrivant comme un moyen occulte de controler leurs déplacements. Une sorte de Big Brother qui s'ajoute aux téléphones portables, aux navigateurs, etc.

Les entreprises qui gerent ce business en Europe sont très souvent des géants de la publicité et, en effet, en Europe c'est JCDecaux l'adjudicataire des Vélibs parisiens, des Vélov lyonnais et des toutes les variantes de la province mais aussi de ses cousins à Séville. A Barcelone est dans quelques mois à Milan c'est Clear Channel qui gere le systeme du Bike Sharing.

Les couts du bike sharing c'est en général très avantageux: le prix d'une carte longue durée est de 29 E à Paris, alors qu'une carte courte coute 1 E . En plus il faut ajouter les prix par location: par example avec JCDecaux, la première demie heure est gratuite, l'heure suivante 1 E, celles qui suivent 2 E. Statistiquement, la pluspart des usagers arrivent à se servir des vélo entre la limite de la première demie heure. La raison de ces prix est rapidement expliquée: les villes donnent la quasi-complète licence aux entreprises, qui ont bien sur la charge liée à la gestion mais aussi tous les recettes. C'est le cas d'une évidente win-win situation, parce que d'un coté les villes offrent à leurs citoyens un service très important et favorisent sans aucune dépense la réqualification urbaine (à Lyon la réalisation de pistes cyclables (dèjà importante) a été boostée par Vélo'V); de l'autre coté les entreprises gagnent pas mal d'argent.

Dans plusieurs villes le bike sharing c'est donc un énorme succès: à Barcelone 200 milles vélòs en 3 mois, à Lyon plus de 300 stations de partout dans a ville! Pourtant c'est ne pas toujours un succès: à Milan l'avis de concours fut déserté, seulement ensuite Clear Channel l'emporta. Je pense qu'on peux expliquer cela par un manque général d'infrastructures (pistes cyclables), qui pourraient favoriser la mode du bike sharing dans la ville lombarde. Pourtant, on pourrait dire la meme chose de Paris, mais là on rentre dans un discours un peu différent, Paris c'est la ville lumière et attrait tout genre de nouveau trend...

Le bike sharing c'est donc un très important outil à disposition des communautés locales, pour 1. favoriser une culture verte et sensibiler les gens envers une vie plus eco-soutenable 2. favoriser la réqualification urbaine 3. augmenter le PIB et la construction "d'emplois verts". On verra dans le futur si cette mode deviendra mondiale et si elle aura toujours l'appui politique dont il nécessite et la condivision de la part des communautées (on voit dèjà plusieurs épisodes de vandalisme avec objét les vélos à louer).

Et enfin: voila des sites et des blogs intéressants sur ce sujét:
New York Bike Share
Bike Sharing Blog
Vélo'V Lyon
Google Maps et la présence du bike sharing sur la planète

13 octobre 2008