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11 novembre 2008

La décroissance, cette inconnue

GM est en crise? Bien sur, il faut lui donner des prets de 50 miliards de dollars pour qu'ils produisent des 4x4 hyper polluants... Moi j'ai une suggestion un peu différente: pour lui donner accès aux prets d'état, ça serait une très bonne idée obliger GM à insérer dans sa chaine industrielle des processus HQE, à produire des voitures qui n'utilisent plus d'essence. Je reve?


Mais il s'agisserait encore d'une approche qui est déjà vieille: celle du développement durable. La frontière que aucun chef d'état veut franchir est celle de la décroissance. La décroissance signifie la diminuition du PIB, impossible pour n'importe quel politique contemporain et pour la pluspart des citoyens de l'Europe, de l'Amérique et d'une partie de l'Asie et de l'Afrique.

Pour en savoir plus:

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9croissance_soutenable
http://www.decroissance.org/
http://www.rphfm.org/IMG/gif/decroissance.gif


24 octobre 2008

Depuis 2008, la moitié de l'humanité vit en ville

Je propose un article du Monde, 23 octobre 2008. Voilà un peu l'état du monde par rapport à l'incessante l'urbanisation.

C'est sous le titre optimiste de "Villes harmonieuses" que le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) a présenté l'édition 2008-2009 - la quatrième du genre - de son rapport sur "L'Etat des villes du monde" à Londres, mercredi 22 octobre. Cette publication biennale précède traditionnellement les débats du Forum urbain mondial, dont la quatrième rencontre est prévue à Nankin, en Chine, du 3 au 6 novembre.

Ces 264 pages compilent une somme considérable de statistiques et d'études de cas sur le phénomène urbain. Depuis cette année, plus de la moitié de l'humanité vit en ville. Près de 700 villes nouvelles, hébergeant plus de 250 millions d'habitants, se sont créées depuis les années 1990. Des mégapoles de plus de 20 millions d'habitants se forment : après Tokyo et Mexico viendront bientôt Bombay, Dacca, Sao Paulo, Karachi... Pour l'ONU, "le XXIe siècle est le siècle des villes", et cette urbanisation du monde bouleverse les équilibres économiques, sociaux et écologiques de la planète.

Le Sud s'urbanise, les villes du Nord stagnent

"Les pays en développement sont responsables de 95 % de la croissance urbaine mondiale et absorbent 5 millions de nouveaux urbains chaque mois", contre 500 000 dans les pays développés, constate le rapport. La population urbaine des pays en développement devrait doubler d'ici à 2050, selon l'ONU. La Terre comptera alors une population urbaine de 5,3 milliards d'habitants, dont près des deux tiers vivront en Asie et un quart en Afrique, qui connaît aujourd'hui la révolution urbaine la plus brutale. Dans les pays développés, au contraire, "près de la moitié des villes restent sous les 1 % de croissance démographique et 40 % d'entre elles perdent de la population", notamment en Europe. "Dans les trente dernières années, il y a plus de villes du monde développé qui ont décliné que de villes qui ont grossi", souligne le rapport.

Première explication : une natalité en berne au Nord et dynamique au Sud. "L'immigration compte pour un tiers de la croissance urbaine du monde développé", rappelle l'ONU. A l'inverse, "contrairement à une idée reçue, l'explication déterminante de la croissance urbaine dans les pays en développement n'est plus l'exode rural, mais l'accroissement naturel".

Des inégalités sociales... inégalement réparties

"Les plus grandes villes des Etats-Unis ont des niveaux d'inégalité comparables à ceux d'Abidjan, de Nairobi ou de Buenos Aires" et "dépassent le seuil d'alerte international de 0,4" du coefficient Gini, note le rapport.

Pour la première fois, l'ONU a appliqué aux villes ce coefficient utilisé pour mesurer les écarts de revenus. Un indicateur compris entre 0 (l'égalité parfaite) et 1 (l'inégalité maximale). De nombreuses villes d'Amérique du Sud et d'Afrique subsaharienne dépassent 0,6 - un seuil considéré comme socialement explosif - voire 0,7 : Bogota, Sao Paulo, Johannesburg, Le Cap... La moitié de la population urbaine d'Afrique vit sous le seuil de pauvreté, et 60 % habitent un bidonville, contre 33 % en moyenne (soit un milliard d'humains) dans les pays en développement.

En général, les villes les plus égalitaires sont celles d'Europe de l'Ouest. C'est pourtant Pékin qui détient le titre officiel de ville la plus égalitaire du monde, avec un coefficient Gini de 0,22 (contre une moyenne de 0,39 pour les villes d'Asie). Mais si l'on intègre la "population flottante" des travailleurs migrants, estimée à un tiers de la population de la capitale chinoise, le coefficient pékinois grimpe à 0,33.

Le risque climatique se précise

Il y a 3 351 villes et 380 millions d'habitants dans la zone côtière de faible altitude (mois de 10 m). Le rapport pointe ainsi l'extrême vulnérabilité de villes comme Dacca, dont les 13 millions d'habitants sont déjà régulièrement victimes des inondations, Alexandrie, où 2 millions de personnes devraient abandonner leur logement si la mer montait de 50 cm, ou Lagos, dont la plupart des 10 millions d'habitants vivent à moins de 2 m au-dessus du niveau de la mer.

Mesurant la contribution des villes au réchauffement climatique, le rapport indique que "ce n'est pas le degré d'urbanisation d'un pays ou la taille d'une ville qui détermine la quantité de gaz à effet de serre émise par personne", mais plus la structure de la ville, les modes et les niveaux de vie, les politiques environnementales. Ainsi, "la mégapole de Sao Paulo produit un dixième des émissions de San Diego, bien que cette dernière ait un quart de la taille de la première".

Les auteurs du texte militent donc pour des villes plus compactes et moins dépendantes de la voiture.

"Beaucoup de villes font face à ces défis grâce à des politiques urbaines innovantes, écrit la directrice générale d'ONU-Habitat, Anna Tibaijuka, dans son introduction. Leurs dirigeants ont compris que les villes ne sont pas seulement un élément du problème, mais qu'elles sont aussi la solution." Et de citer, de Bangkok à Bogota, des villes en chemin vers l'harmonie.


Sur le meme sujét, "L'urbanisation du monde est inévitable et irrésistible".

15 octobre 2008

Empreinte écologique


Je viens de faire un test sur mon empreinte écologique et, apparemment, si tout le monde consommait comme moi, il nous faudrait 1,69 (!!) planètes comme la Terre pour nous maintenir et surtout pour ne pas nuire à la planète meme. Malheuresement je ne suis pas l'un des pires consommateurs, car la moyenne en Italie équivaut à plus de deux planètes Terre! Je n'imagine pas la moyenne dans certains pays comme les Etats-Unis, l'Angleterre et la Chine métropolitaine...

Cela dit, je voudrais quand meme améliorer mon résultat, parce que sincèrement on peut pas fermer nos yeux face aux conditions de la Terre et aux procès irreversibles liés à l'entropie.

Mais où devrais-je concentrer mes efforts? Selon les tableaux statistiques du test, cela serait surement le cas de la diminuition de l'usage de moyens de transports, l'adoption d'un système eco-soustenable de la maison et une attention dans les produits que je mange et leur origine. Le premier point, apparemment bizarre pour ceux qui me connaissent, est en réalité du au réveillon, quand je prends ma voiture pour faire environ 1500 km. Comme c'est en effet le cas de trois derniers années, je l'ai inclu dans les statistques. Sans compter les milliers de kilomètres que je fais pour le réveillon, je pense que je serais assez vertuex, car je prends toujours mon vélo et parfois je bouge avec le moyens de transport en commun. C'est vrai par contre que j'utilise pas mal l'avion, il faudrait réfléchir un peu plus à l'usage des trains à grande vitesse pour les transports européens. Pour ce qui concerne une maison à haute qualité environnementale, je n'en ai pas encore l'opportunité, mais dès que j'aurai les moyens c'est sera surement mon truc à faire! Enfin, pour le style à table, cela serait vraiment difficile pour moi de diminuer la quantité et la variété de bouffe que je mange (je ne peux pas m'épanouir!!), mais c'est vrai qu'il faudrait vérifiér mieux l'origine des légumes, des fruits, des viandes, pour ne pas favoriser un commerce absourde où, par example, en tant que distributeur, on prefère acheter des stocks de légumes et fruits de l'amérique au lieu des produits européens et, par conséquent, faire augmenter la pollution due aux transports maritimes et aériens.

J'ai fini ce post super écolo, voilà donc les statistiques du test.











09 octobre 2008

On your bike (from The economist)


Obesity and high oil prices are good news for the world’s biggest bikemaker

THESE are tough times for carmakers, many of which are labouring under high oil prices, slowing demand and financial weakness. For makers of human-powered, two-wheeled vehicles, by contrast, business is booming. Giant Manufacturing, the world’s largest bicycle-maker, sold a record 460,000 units last month and is heading for its best year ever. Such is the demand for bikes that shortages were reported in New York earlier this year. In Taiwan, Giant’s home market, supply is tighter still: for many models, buyers put down deposits months before their bikes come off the assembly line.

After a slow 2006, sales took off last year in Europe and America as fuel prices shot up. Suddenly a bicycle seems like the remedy for many modern ills, from petrol prices to pollution and obesity. Each market has its own idiosyncrasies. Europeans mainly use bikes for commuting, but have the odd habit of ignoring models made explicitly for that purpose in favour of sleeker, faster models which are then expensively modified. Americans prefer off-road BMX trail bikes. Taiwanese demand is led by racing-style bikes used for exercise.

Giant, as the largest producer, makes everything for every market. Its share price has held up fairly well despite stockmarket turmoil and dramatically higher costs for raw materials, notably aluminium. Strong demand and a desire for better bikes have allowed bikemakers to pass higher material costs on to buyers. Since 2004 wholesale prices of bikes have gone up by 23% in Europe, 45% in America and almost 50% in Asia, even as thousands of low-cost factories in China, including some run by Giant, churn out boatloads of cheap bikes.

Giant began in 1972, taking advantage of low-cost Taiwanese labour to make bicycles for foreign firms as well as domestic buyers. A critical early order came from Schwinn, the dominant American brand of the time, which wanted to reduce its dependence on a factory in Chicago that was beset by poor labour relations and low productivity. After contracting out to Giant proved successful, Schwinn shifted its orders to a factory in southern China. But quality was poor, deliveries were late and Schwinn slid into bankruptcy. (It is now owned by Dorel Industries of Canada.)

Meanwhile, having started out as a low-cost manufacturer, Giant was moving upmarket. Even its cheapest bikes, which are sold in China, are relatively expensive (at around $100), yet Giant has the largest market share, at around 7%, according to Deutsche Bank. Globally, Giant is one of a handful of big companies that can make frames and forks (the most important components of a bicycle) out of sophisticated alloys and carbon fibre. Components from other manufacturers are then added to the frame. The resulting bikes are sold under Giant’s own name, or under contract to big customers in Europe and America.

Because frame- and component-makers are happy to sell to potential competitors, there are in effect no barriers to entry to the bike business—all that is needed is a brand name. As a result, competition is brutal. Capturing customers at volume, and at ever-higher prices, requires an unending series of improvements. Giant will soon begin distributing a new frame with built-in lightweight shock-absorbers, which should appeal to riders on potholed streets and off-road trails. Details of the design remain a secret, because good ideas are commonly copied within a year. By then, Giant must come up with a further innovation. It is the only way to survive.